930 Jours de Guerre en Europe
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1/La désintégration du macronisme en marche ; 2/LFI et la stratégie de la lutte exemplaire ; 3/La reconnaissance de l'État Palestinien maintenant ! ; 4/ Vers la renaissance de la Gauche en Israël ? ; 5/La condamnation de Donald Trump aura un effet ; 6/Le coup d'état rampant de Marine Le Pen ; 7/Un Faure peut en cacher un autre
1/La désintégration du macronisme en marche
L'ancien Premier ministre Édouard Philippe décide d'accélérer sa candidature à la présidentielle. Il prend ses distances avec le président Macron, à propos d'une proposition de débat un peu lunaire avec Marine Le Pen. Il y a derrière cette impolitesse un bon « maintenant pousse-toi que je m'y mette », c'est le « jump » du boxeur. Il nous dit que nous entrons dans une nouvelle phase. Pour lui, il n'est pas question que Gabriel Attal préhempte à la succession. Le maire du Havre surveille en même temps du coin de l'œil le très discret François Bayrou dans cette campagne des européennes, et aussi Bruno Le Maire qui continue comme si de rien n'était à plaider pour sa rigueur budgétaire. Déjà, les réunions se multiplient dans la macronie. Aurore Berger, l'ancienne présidente du groupe, a proposé de réfléchir à la suite, et Yaël Braun Pivet, la présidente du Parlement, avance de son côté, pendant que la gauche macroniste se structure autour d'un groupe de 50 parlementaires.
La macronie va entrer dans les quarantièmes rugissants. Elle espère seulement sauver les meubles et ne pas vivre un "21 avril macronien". Et coup sur coup, les deux anciens présidents Nicolas Sarkozy et François Hollande font publiquement la leçon, que ce soit sur la Nouvelle-Calédonie ou sur l'Ukraine, et sonnent ainsi la charge, si ce n'est l'hallali. Emmanuel Macron, durablement minoritaire dans le pays, se maintenait à flot par sa baraka électorale de plus en plus à droite. Dans les cordes, après avoir dû renoncer à sa loi immigration et endosser celle de la droite et de l'extrême droite, il lance le jeune Gabriel Attal, encensé par la droite du pays pour s'être opposé à l'abaya. C'était le dernier atout présidentiel cherchant à canaliser la droitisation du pays à son profit. Le Premier ministre entre donc en jeu à l'ultime fin du match, dans un face à face avec Bardella. Il ne peut plier celui-ci sondagièrement, même s'il a techniquement gagné l'affrontement. Le champion macroniste a fait le poids de la macronie dans le paysage politique français. Il n'y a pas eu d'effet Attal, parce qu'il ne pouvait en avoir aucun. Ce débat était une fausse bonne idée. Sur tous les items, Bardella l'a emporté dans les sondages, catalysant surtout l'antimacronisme primaire. C'est la marque de la fin pour tous les acteurs de la majorité. Et la dégradation de la note qui apprécie l'économie française par Standard & Poor's vient souligner symboliquement le constat : rien ne va plus dans le royaume macronien. Les Républicains eux-mêmes, affaiblis, s'interrogent entre une alliance ou un recours à la suite d’une motion de censure qui semble inéluctable. Ce sont eux, écrasés par le RN et dominés par le parti du président, qui ont la capacité parlementaire d'ouvrir une solution. Le fait même que ce soient ces derniers qui aient la main démontre que le président ne l'a plus. La désintégration du macronisme commence.
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2/LFI et la stratégie de la lutte exemplaire
Sébastien Delogu, chauffeur-garde du corps de Jean-Luc Mélenchon à l'époque où il était député, a brandi le drapeau palestinien dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale. Le sang de la présidente de l'Assemblée ne fait qu’un tour et sanctionne le député en question de 15 jours d'exclusion. Faure proteste contre une sanction qu'il juge excessive. Au même moment, le député pro-Netanyahou Mayer Habib tente d'interrompre un point de presse de David Guiraud. Le mélanchoniste de choc, hors de lui, traite le perturbateur de "porc" après que ce dernier lui ait dit "on n'a pas élevé les cochons ensemble". Cela s'appelle le sens de l'à-propos. Puis le député pro-Netanyahou se retrouve sur le plateau de Pascal Praud sur C News, ravi de cette aubaine, et l’adoube en déclarant l’insulte antisémite. Fin de l'épisode, les médias s'emparent de l'affaire, pourquoi, comment, dans quel but ? On passe la soirée là-dessus. Voilà, la stratégie de l'AG a fonctionné. Je vous explique depuis le premier jour que la palestinisation des élections européennes par LFI a pour but de lutter contre le vote utile pour Glucksmann. Il s'agit de fixer un objectif supérieur à l'élection européenne, en l'occurrence la question palestinienne. Il faut dire que Netanyahou y a mis du sien pour crédibiliser l'affaire. En un mot, Mélenchon dit à sa base électorale : abandonner le vote LFI pour Glucksmann, même pour battre Macron, c'est abandonner ou affaiblir la cause palestinienne. Comme les facultés n'ont pas embrayé malgré le pataquès de Sciences Po, il faut relancer l'affaire. Alors, dans le plus pur style des AG du mouvement étudiant, les mélenchonistes organisent une provocation : la sortie du drapeau palestinien au lendemain des frappes meurtrières de Rafah. Et voilà, le débat s'enflamme. Une action exemplaire aurait-on dit dans les années 70. Il s'agit, à travers une cause, de faire avancer « LA cause ». Et ici, la cause, c'est quand même le score de LFI. La sortie de l'hémicycle avec le V de la victoire était tout à la fois pathétique. Il est quand même plus facile de brandir le drapeau palestinien à l'Assemblée nationale que le drapeau ukrainien à la Douma russe. Et cela fut révélateur du but de la manœuvre. Opération réussie, nous dit le roi du jour : LFI est au centre de la polémique. Les mélenchonistes espèrent enfermer ainsi leur base électorale dans un autisme militant. LFI devient radioactif mais garde, bon gré mal gré, un socle électoral amputé des 2/3 de la présidentielle. C'était le prix à payer. Tout le monde s'offusque sans rien comprendre à la grammaire politique mélenchoniste. Enfin, cerise sur le gâteau, le leader de la France insoumise marginalise ses opposants en interne. Ces derniers se retrouvent, faute d'avoir planté le drapeau à temps, dans la situation de Pierre Juquin face à Georges Marchais dans le PCF de la fin des années 80. Ils produiront leurs efforts de clarification dans un moment où Mélenchon aura verrouillé LFI. À moins bien sûr que LFI dévisse dans les urnes, ce qui faciliterait la reformulation de la gauche. Sinon, Mélenchon compte bien être incontrôlable et incontournable à gauche.
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3/La reconnaissance de l'État Palestinien maintenant !
Rien n'y fait ! Un carré de colons suprémacistes a pris en otage le peuple israélien, qui a pris en otage l'Occident et est en train d'emporter le Monde, entre israélophobie, antisémitisme et anti-occidentalisme. Rien n'y fait ! Ni les morts, les blessés, la famine, les charniers, les hôpitaux fermés, ni les injonctions de la Cour internationale de justice, ni les réquisitoires du TPI, ni l'isolement diplomatique ! Ni les États-Unis, encore moins les menaces de l'opposition de quitter le gouvernement ou les manifestations pour les otages. Un messianisme millénariste rejouant la forteresse de Massada s'est emparé de l'extrême droite qui gouverne Israël et Netanyahou frappe Rafah, 42 morts, puis frappe le lendemain, 24 morts. Tzachi Hanegbi, conseiller à la sécurité d'Israël, parle de 7 mois de combat. On ne peut être plus clair. Le gouvernement israélien attend si possible Trump. Alors, la communauté internationale n'a qu'un seul moyen de pression : la reconnaissance de l'État palestinien. C'est d'abord une question de principe. Cet État promis lors de la fondation de l'État d'Israël n'est jamais venu à cause des errements terroristes et de l'occupation des territoires. Mais c'est la pierre angulaire de tous les affrontements. C'est aussi le désir non délirant de 145 États sur 190 pour imposer le cessez-le-feu. C'est enfin le débouché que Netanyahou, comme le Hamas, refusent d'envisager, chacun enfermé dans la logique guerrière et les dividendes politiques qu'elle leur procure. C'est surtout garantir que le Hamas, qui refuse de libérer les otages et entretient ainsi la guerre de Netanyahou, lâche sa proie palestinienne.
Car il ne peut se maintenir à la "tête des Palestiniens" que par la terreur. Le président Macron se déclare favorable mais estime que le moment est mal venu. Il ne veut pas d'une « reconnaissance de l'émotion ». Éternel "ni ni" qui pendant 10 ans a égaré notre diplomatie, toujours à contretemps, proposant seulement de signer les événements. Si le cessez-le-feu est l'urgence, la construction d'un État palestinien est la solution pour une paix durable. La France s'honorerait de porter cette résolution, son engagement créerait une dynamique irrésistible pour paraphraser Élie Barnavi.
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4/ Vers la renaissance de la Gauche en Israël ?
Après un long exil intérieur, le parti travailliste retrouve des couleurs. Le parti des fondateurs de l'État d'Israël, Ben Gourion, Golda Meir, des partisans de la paix avec les Palestiniens comme Simon Peres et Itzak Rabin, réduit à une trace politique, vient de porter à sa tête un général à la retraite. Ce n'est pas la première fois et cela a été gagnant, même si cela n'a pas été totalement probant avec Ehud Barak. J'ai souvent discuté avec lui et les représentants du Fatah à l'exécutif de l'Internationale socialiste. Ils avaient soutenu mon rapport lors du conseil de l'Internationale à New York sur la nécessité de "reprendre le chemin de Rabin". Si la solution à deux États reste la référence du leader travailliste, elle se heurte à la montée de la droite religieuse et à ses combinaisons parlementaires qui la rendent inaudible. Aujourd'hui, Yair Golan arrive dans des conditions changées. L'homme est un "caractère", ex-vice-chef d'état-major, qui n'a pas froid aux yeux. Il s'est rendu le 7 octobre de son propre chef sur le site du Nova théâtre où 364 Israéliens furent assassinés en sauvant 6 personnes. Son prestige est aussi grand que sa parole est drue. Il est le premier à avoir fait la comparaison entre la montée du fascisme dans l'Europe des années 30 et la situation en Israël avec le gouvernement Netanyahou. Le moins que l'on puisse dire, c'est que cela fut fraîchement accueilli. Mais depuis, il renoue avec la perspective d'une paix durable avec l'installation d'un État palestinien "à la suite des opérations militaires en cours". Il propose aussi l'union des forces de gauche pour peser à la Knesset en ce sens. Élu avec 95 % des voix du Parti Travailliste, cela lui donne les coudées franches. Ce vote est-il l'aile de papillon qui va bouleverser la donne en Israël ? En tout cas, reprenant le flambeau de Rabin qui disait qu'on fait la paix qu'avec ses ennemis, il est le rameau de l'espoir dans cet océan de malheur.
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5/La condamnation de Donald Trump aura un effet
Il est de bon ton de dire que la condamnation de D. Trump n'aura aucun effet si ce n'est de convaincre un peu plus ses électeurs.
Je pense que l'on se trompe. Les conséquences sont plus massives qu'on ne le croit. D'abord sur le plan judiciaire, car il s'agit d'un précédent qui ouvre la voie aux prochains procès : un jury populaire a condamné à l'unanimité l'ex-président des États-Unis et candidat Républicain à la présidentielle. Les jurés ont brisé le plafond de verre, quelle que soit la peine du 11 juillet, puisque Trump fera appel. Mais la peine sera là et fera image. Disons que les autres juridictions viennent d'obtenir un feu vert. Ensuite, il y aura un impact sur Trump lui-même. Ce n'est pas la même chose de dire "aujourd'hui je pourrais assassiner quelqu'un sur la 5e avenue et je serais acquitté", comme il le fanfaronnait, et savoir que l'élection ratée, c'est la fin de l'aventure et la déchéance à tous points de vue. Déjà à la sortie du prétoire, l'ex-président était moins flamboyant. Et ceci va l'amener à commettre des fautes, car il doit sortir de sa zone de confort et de certitude. Il faut qu'il gagne coûte que coûte avec la peur au ventre. Mais surtout, dans une élection où la victoire se joue à la marge, l'image de l'Amérique est une question sensible pour une petite fraction de l'électorat. Dans cette campagne indécise, l'enjeu réside dans l'opinion des électeurs indécis. On a les yeux rivés sur l'électorat surmotivé de D. Trump, alors que la clé du succès n'est pas là. Mais elle se trouve dans les marges. Elles trouvaient Biden trop vieux pour "représenter l'Amérique". Il n'est pas certain qu'elles se mobilisent pour "un président repris de justice". Biden va jouer sur cette corde "qui peut représenter le leadership du monde libre ?". Déjà, son discours du 6 juin en France, à l'occasion de l'anniversaire du débarquement, va planter la première banderille "Bannière étoilée contre Bannière étiolée". L'Amérique profonde s'en moque, me direz-vous. Bien sûr, mais le sujet n'est pas là. Ce sont les conséquences sur les non-affiliés. Cette condamnation n'est rien en soi, mais elle ouvre tout à la périphérie des deux Amériques qui se font face. Et précisément, c'est ce qui fera la différence.
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6/Le coup d'état rampant de Marine Le Pen
À bas bruit s'installe le conflit institutionnel en cas de victoire de Marine Le Pen à la Présidentielle. La poussée nationaliste française est telle lors des élections européennes que cet espace va ouvrir des appétits populistes, que ce soit Bardella lui-même ou un candidat bonapartiste trouvant l'occasion. J'ai évoqué dans ces colonnes Bardella, on reparlera de l'autre plus tard. En attendant, le résultat des élections européennes met évidemment l'extrême droite lepéniste en capacité d'arriver au pouvoir. Mais voilà, Marine Le Pen se trouve dans une contradiction entre la nature de la poussée la portant au pouvoir et les conditions de la réalisation de leurs espoirs. Ne nous trompons pas, le contenu de cette vague est la question migratoire et le vent de xénophobie qu'elle déclenche. Pour l'entretenir et lui donner un débouché en termes gouvernementaux, il faut démontrer qu'une politique, disons de préférence nationale, est praticable. Et dans ce domaine, l'extrême droite et la droite font front commun. Ils marchent côte à côte mais frappent ensemble contre le Conseil constitutionnel, gardien d'une constitution qui ne permet pas cette politique discriminatoire. Dans l'entre-deux-tours de la présidentielle, Marine Le Pen a proposé "l'approfondissement du rôle du référendum pour changer des contenus sur certains sujets comme l'immigration". C'était un ballon d'essai à peine remarqué. Car dans l'état actuel de notre droit, toutes les mesures de l'extrême droite vis-à-vis des migrants étrangers sont inconstitutionnelles. De fait, quelques temps plus tard, Ciotti, le patron de LR, furieux de voir retoquées les mesures obtenues par son groupe dans la loi de Macron sur l'immigration, endossa la proposition de Marine Le Pen : "Il faut changer la constitution", tonna-t-il, "elle est un obstacle à la volonté des Français." Laurent Wauquiez dénonça "un coup d'État de droit". Marine Le Pen déclara "celui qui viole l'État de droit, c'est Laurent Fabius". Ce dernier répondant à raison "on veut menacer l'État de droit". On en restera là, mais l'éléphant était au milieu de la pièce. Preuve en est les réactions avec la décision du Conseil constitutionnel d'accorder l'aide juridictionnelle, y compris prud'homale et civile, au nom du principe d'égalité devant la justice, aux étrangers qui ne résident pas régulièrement en France. Immédiatement, François-Xavier Bellamy reprend le thème de Ciotti, il déclare furieux "le président du Conseil constitutionnel a un agenda politique", pendant que l'Ordre des avocats au barreau de Paris organisait un colloque sur "l'indépendance des juges constitutionnels en raison de leurs modes de désignation". Bref, nous avons ici le nœud de l'affrontement à venir en cas de victoire de Marine Le Pen à la Présidentielle. Elle ne peut pas faire moins que lancer un référendum sur l'immigration une fois élue. Sinon, je vous le répète, elle risque d'être débordée vu l'appel d'air de son élection. Comme il est peu probable que les deux assemblées soient d'accord sur l'intitulé dudit référendum, il ne lui reste que l'article 11 de la constitution. Il permet au président de soumettre directement un projet de loi sans intervention du Parlement. Le général de Gaulle l'a fait avec succès en 1962 et cela a précipité sa chute en 1969. Il y aurait débat sur l'opportunité juridique du référendum à partir du moment où le sujet est sur l'immigration. Mais ce n'est pas le problème principal. Marine Le Pen veut clairement passer outre le "Conseil constitutionnel". Elle le juge politisé et lié à la gauche.
LR s'est embarqué dans le même bateau. Elle tient avec l'article 11 son affaire et le moyen de s'adresser directement au peuple. Mais voilà, depuis 2000, le Conseil constitutionnel accepte de statuer sur une requête mettant en cause les actes préparatoires d'un référendum. Et les requêtes ne manqueront pas. Il est peu probable que le Conseil juge la proposition de Marine Le Pen conforme à la constitution, puisqu'il a déjà rejeté son esprit et sa lettre dans la loi sur l'immigration. Si Marine Le Pen, comme c'est son intention, s'émancipe de cette décision et donc de l'état de droit, "c'est un coup d'état contre l'état de droit". Voilà le rendez-vous de Marine Le Pen avec l'histoire si elle l'emportait. Tout le monde peut imaginer le débat qui s'ensuivra vu le sujet et l'état de la France. La banalisation de l'offre lepéniste ne saurait faire disparaître la nature du projet d'extrême droite qui ne peut que chercher à s'accomplir une fois au pouvoir.
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7/Un Faure peut en cacher un autre
Vendredi matin, le premier secrétaire du PS de fort mauvaise humeur s'attaque sur France Inter à F. Hollande, qui voudrait utiliser la campagne de Glucksmann comme marchepied pour un retour à la présidentielle. On se demande, dans les gazettes, les raisons de cette ire à 8 jours d'un score qui s'annonce heureux. La raison n'en est pas Hollande, en tout cas pas totalement. Au premier rang du meeting parisien de R. Glucksmann, le député de Seine-et-Marne a entendu le député européen conclure son propos par une ode à la social-démocratie qu'il compte bien rénover pour de nouvelles aventures, en tout cas pas celle d'O. Faure. Flairant le danger, le premier secrétaire a saisi la question d'un meeting de campagne de l'ancien président pour adresser une mise en garde à... R. Glucksmann. Il n'est pas question qu'il utilise sa campagne pour mettre son pied dans l'étrier. Il précipite d'ailleurs le Bureau national et le Conseil national dans la semaine. Il compte bien, par un appel unitaire, mais sans Mélenchon, baliser la suite et siffler la fin de la récréation Glucksmann. Faure a réchauffé, pour éviter une candidature purement sociale-démocrate, un diable qui pourrait le dévorer et imposer la social-démocratisation de la gauche de gouvernement.
A Dimanche prochain
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Ma tribune : Nous sommes condamnés à nous entendre !
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Au moment où la Nupes s'est décomposée, un nouvel axe de recomposition se constitue : le Programme Fondamental.
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LE POUVOIR D’AGIR |
Le Lab de la social-démocratie vient d’élaborer un « programme fondamental » intitulé Le Pouvoir d’Agir,qui vise à rénover les idées de la gauche réformiste en France. LeJournal.info a décidé de publier les principales réflexions issues de ce travail collectif. Pour y avoir accès cliquez ci-dessous sur les quatre liens :