641 Jours de Guerre en Europe

1/Et un et deux de plus. 2/Macron en rade. 3/Mélenchon candidat. 4/La Chine, l'empire doux ? 5/Retour à l'Europe allemande. 6/La France bientôt en guerre ? 7/La pauvreté s'aggrave. 8/P. Sanchez, un pari incertain. 9/Au nom de la loi. 10/Vous avez dit Cop 28 ?

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1/Et un et deux de plus

Un, puis, deux de plus dans la sarabande planétaire des nationalistes populistes, Javier Melei est devenu président de l'Argentine. Il fut immédiatement salué par Donald Trump, son modèle, et J. Bolsonaro, son mentor. Plus étonnant, mais cela l'est-il vraiment, par E. Musk ? Les félicitations à peine prononcées, que Geert Wilders, leader de l'extrême-droite néerlandaise, doublait son score et l'emportait aux Pays-Bas dans une campagne ouvertement anti-européenne qualifiée de nouveau 3ème Reich et islamophobe, avec l'interdiction du Coran et des mosquées à la clé. Il faut une fois de plus faire la typologie de ce mouvement qui s'impose partout. D'abord, un clin d'œil de l'Histoire en Argentine, l'homme qui dialogue avec l'au-delà grâce à son chien Conan a battu Sergio Massa issu du Péronisme. C'est précisément le courant à l'origine du populisme latino-américain et la référence politique de cette "nouvelle vague". Celle-ci s'appuie sur deux idées. D'abord, le refus du pluralisme, de la démocratie parlementaire, des corps intermédiaires au nom d'un peuple-un, qui est spontanément dans le vrai. Il s'ensuit une dénonciation des élites censées pervertir ce peuple-classe. La démagogie, l'interpellation, la protestation, sont tout à la fois mode de communication et font office de définition. Et peu importe que le slogan-démago ne se réalise pas. Car la dénonciation de la main invisible qui l'empêche est tout autant nécessaire pour alimenter le populisme que le slogan lui-même. L'Europe, les USA, les migrants, l'islam, les élites, etc., le national-populisme induit une bonne dose de complotisme et d'"émotion de position" pour parler comme ses théoriciens Laclau et Mouffe. Car les populistes cultivent avant tout le dissensus, le bruit et la fureur propres à se faire repérer dans le brouhaha médiatique. Le populisme ne vise pas à trouver des solutions, mais à poser des questions tonitruantes. Pourquoi cela marche-t-il ? Tout simplement parce que le populisme est la rançon du désert des idéologies, par exemple l'effondrement du marxisme ou de l'anticommunisme libéral qui avaient structuré le champ politique depuis les années 20 jusqu'aux années 90 du siècle dernier. Jean-Marie Le Pen a perçu le premier le nouveau cycle. Lorsqu'il déclara dans les années 90 "je suis le seul à pouvoir faire rêver la France". L'individualisme consumériste, la décomposition des classes sociales, et le marché comme seul horizon achèvent de libérer ces diables qui envahissent la planète et remettent en cause la démocratie. Celle-ci est passablement délabrée par le scepticisme et la crise des résultats. Mais dans cet effondrement, c'est aussi glissé le deuxième pilier du national-populisme : le souverainisme, le protectionnisme, le nationalisme d'exclusion, la xénophobie. L'idée que l'identité profonde d'un peuple, d'une religion, d'un territoire, d'une nation est remise en cause dans sa cohésion par l'insécurité culturelle due à d'autres. La déconfessionnalisation et le recul des pratiquants catholiques alimentent cette crispation identitaire. Pendant que l'on observe dans les autres religions des phénomènes de radicalisation dogmatique. La volonté d'appartenance-assurance, dans un monde fait de multitudes et sans repères, s'affirme donc partout, y compris dans les stades de football. La haine de tous pour tous permet de construire un "nous" contre l'autre parce qu'il n'est pas de chez nous. C'est le même ressort dans un pays, une région où ces jours-ci, dans le drame de la mort de Thomas à Crepole, à la sortie d'un bal, d'un coup de couteau lors d'une rixe entre bandes rivales. L'idéologie de la "séparation", la hantise du métissage, de la submersion par l'immigration ou la montée d'une autre religion ont fait de "l'étrange étranger", pour paraphraser Kristeva, la figure de l'ennemi. Là où hier, la ploutocratie capitaliste ou le bolchevique, le couteau entre les dents, occupait la place centrale dans l'imaginaire politique, ce nationalisme devient l'universel. Cette tyrannie de l'identité, comme l'a prophétisé E. Dupin, s'impose comme la figure unique de la protestation. D'ailleurs, on pourrait défendre l'idée que le reflet miroir de cette quête identitaire est le wokisme. La déconstruction de l'histoire évidemment coloniale de l'Occident pour tenter de reconstruire une identité pure, voire épurée. Mais pour s'imposer, ce qui est aussi souvent un suprémacisme rampant a besoin des hommes ou des femmes capables de cristalliser la "grande peur d'être avalés" par l'inconnu. Surgissent alors une collection de personnages plus ou moins délirants, c'est la "Raspoutinisation" de la politique. Par exemple, le nouveau président argentin s'insère parfaitement dans ce tableau. Il s'attaque au Pape, qualifié de diable, prône le déménagement de l'État en supprimant des ministères et au passage la monnaie nationale, stigmatise la caste politique et bien sûr s'en prend aux femmes, à l'avortement et au réchauffement climatique censé incarner le progressisme. Aux Pays-Bas, un Pim Fortuyn est un autre exemple. Le premier homosexuel assumé d'extrême-droite, le premier à avoir abandonné l'antisémitisme pour mieux désigner l'Islam, avant d'être assassiné, a ouvert la voie à G. Wilders. Si « le nationalisme c'est la guerre », comme le disait François Mitterrand, il ne s'agit pas d'une formule de meeting. Le populisme, c'est l'illibéralisme politique. Dans les deux cas, au bout, c'est la démocratie qui trinque.

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2/Macron en rade

Les sondages de l'exécutif repartent à la baisse. Pendant que ce deuxième quinquennat ressemble à une feuille morte virevoltant au vent d'automne. Plus le règne Macroniste semble crépusculaire, plus le président accélère le rythme des annonces. Il est à ce point désarmé qu'on le soupçonne de vouloir relooker l'Élysée pour se relancer. Le moment Macron est une incompréhension. E. Macron a cru gagner à la présidentielle sur un programme, alors qu'il l'a emporté faute de mieux face à Marine Le Pen. L'empêcheur fut lui-même empêché lors des législatives. Ce que A. Duhamel résume dans son dernier livre "Le prince balafré" par "une élection par défaut".

Et ce n'est pas le moindre paradoxe du moment. Ce barrage, le moment d'une élection, ne sera que la longue attente de Marine Le Pen, banalisée et balisée. En attendant, rien n'embraye ni en politique intérieure où la France se délite, ni en politique étrangère où la France compte pour des prunes. Et inexorablement, la question du quinquennat pour rien s'installe.

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3/Mélenchon candidat 

Et Jean-Luc Mélenchon décida d'être candidat à la prochaine présidentielle. Il n'avait pas tranché. La fin de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES) est maintenant avérée. Elle laisse la gauche sans stratégie de rechange. La sédition dans son camp où il est visible que le leader de la France insoumise pense la séparation inéluctable avec ses frondeurs. La tentative de O. Faure de ramener dans un nouvel espace lesdits frondeurs mélenchonistes contre une primaire sélectionnant un candidat unique de la gauche sans le leader de la France insoumise. Tout précipite la candidature de Jean-Luc Mélenchon. Quant à Ruffin, un temps adoubé pour mieux le neutraliser, il a commis, aux yeux de Mélenchon, le crime de ne pas défendre la maison quand elle a été attaquée. Et puis, il y a le tumulte de l'histoire faite de guerres et de nationalisme. Ils ne peuvent évidemment se dérouler sans lui. Il sera donc là pour incarner la "grande rupture" et affronter la victoire inéluctable du bloc national-populiste en France. Il suffit de regarder ses derniers podcasts pour comprendre qu'il n'est absolument pas affecté par les polémiques. Épaulé par M. Bompard et M. Panot, le triumvirat trace un chemin qui sera le sien. Il a décidé d'être la figure qui fait turbuler le système, alors que celui-ci turbule tout seul. Il veut atteindre le but de sa vie politique : le 2ème tour de la présidentielle. Il en est certain, la gauche ne peut gagner sans lui. Il sera donc seul au deuxième tour, où il n'y aura personne d'autre à gauche. Car, pense-t-il, il est le seul à pouvoir incarner demain la "Résistance". Il se trompe lourdement.

La stratégie de rupture et la radicalité ont un creuset : ce n'est pas l'extrême-gauche, mais l'extrême-droite. Et espérer être une solution dans une défaite historique voire la précipiter est pour le moins aléatoire. À l'inverse, la gauche, pour peu qu'elle se renouvelle et se rassemble sur une transformation responsable, peut être au second tour et l'emporter. Car la droite est trop divisée et trop idéologiquement dominée par l'extrême droite pour l'emporter. Et les écologistes ne sont pas bâtis à cette étape pour rassembler les Français. Si la gauche sociale-démocrate ne s'attelle pas à construire sa maison commune avec des fondations nouvelles, elle ne sera pas en situation d'être sur la feuille de match et Mélenchon, candidat, l'empêchera de le jouer. Pire, elle sera co-responsable de la victoire de Marine Le Pen.

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4/La Chine, l'empire doux ?

La Chine pousse son avantage. Elle a réuni les ministres des affaires étrangères de la Ligue arabe en présence de l'Arabie Saoudite et de l'Iran à Pékin, pour promouvoir une solution au Moyen-Orient. Ce qui a valu une sortie un peu lunaire d'E. Macron demandant à la Chine de financer l'État palestinien. Dans la stratégie que nous vous avons décrite dimanche dernier, la Chine peaufine au Moyen-Orient son image de "Faiseur de Paix". Elle susurre qu'elle n'arme pas une des deux parties. Elle déclare ne "pas faire partie des distributeurs de couteaux". Elle souligne enfin qu'elle ne fait pas partie de "ceux qui créent le chaos". Évidemment en creux, il s'agit moins de trouver une solution que de critiquer les États-Unis. Elle en appelle même à une conférence internationale pour la Paix au Moyen-Orient, brûlant la politesse aux Nations unies pendant que les États-Unis obtiennent laborieusement une trêve dans les bombardements à Gaza contre la libération d'une partie des otages détenus par le Hamas. Au passage, le discours va-t-en-guerre "la trêve ou le cessez-le-feu, c'est réarmer le Hamas" en prend un coup. Et maintenant, la fin de la trêve est un enjeu. On a évoqué 4 jours puis 10 jours. Nul ne sait. Et après ? Retour des bombardements ? Extension au Sud avec les conséquences ? Ou poursuite de la trêve pour obtenir d'autres libérations. La position des États-Unis va être déterminante en ce moment décisif. Cela est déjà et malgré tout un succès pour J. Biden. Mais l'enjeu pour la Chine n'est pas là. Il s'agit pour elle de continuer sa stratégie de l'"empire doux". Ne sous-estimons pas l'écoute de la Chine en Afrique, en Amérique latine et en Asie. Le but reste de créer une brèche dans le monopole occidental, principalement des États-Unis. Il n'y a pas de contradictions pour la Chine entre être "le faiseur de Paix" et participer aux campagnes militaires avec la Russie et la Corée du Nord, ou la reconquête de Taïwan. Il s'agit de rebâtir un nouvel ordre mondial où l'empire revienne au "milieu" et où l'économie chinoise s'insère dans le marché mondial, voire le domine. Et bien sûr, elle doit permettre à Xi Jinping de conforter son statut de dieu vivant entre Mao et Deng ou de les éclipser.

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5/Retour à l'Europe allemande

Olaf Scholz, qui professait il y a peu à Prague une Europe plus intégrée, vient de mettre un sacré coup de canif dans sa profession de foi et nous renvoie à l'Europe allemande. La déclaration unilatérale d'Olaf Scholz en soutien inconditionnel à Netanyahou n'est pas surprenante. Ceci alors que l'Espagne, la France et la majeure partie des pays nordiques et d'Europe centrale s'insurgent contre le bombardement à outrance des populations civiles à Gaza. Cette prise de position renvoie l'Allemagne à ses démons : l'Europe, c'est d'abord l'Allemagne. Et ceci d'autant plus que la grande coalition traverse de grandes turbulences à la suite de la décision de la Cour suprême de retoquer 60 milliards de crédits censés préparer la transition énergétique. L'Allemagne a décidé seule de fermer ses centrales nucléaires, d'ouvrir les centrales à charbon et surtout de se subordonner au gaz russe. Comme elle a fait cavalier seul (avec les Pays-Bas) à propos des déficits, provoquant une récession économique. Sigmar Gabriel, à l'époque ministre de l'Économie et patron du SPD, me disait lors d'une

bilatérale à Berlin : "J'ai dit à la chancelière A. Merkel à quoi cela sert-il d'être intransigeant si notre politique sur les déficits conduit à un ralentissement économique européen et à une montée de l'extrême-droite en Europe, principalement en France ?" C'était la question en effet. En outre, l'Allemagne a systématiquement sinistré la politique industrielle européenne. Nous sommes passés à côté du téléphone mobile, des semi-conducteurs, des plateformes de réseaux sociaux, de l'intelligence artificielle. Nous commençons seulement à faire notre retard. Et ceci au profit de l'Asie, surfant sur ces révolutions pour être compétitif dans la construction automobile par exemple. Le pari de Martin Schulz, candidat du SPD : « il faut passer de l'Europe allemande à l'Allemagne européenne, n'a pas encore été réalisé ». Son camarade de parti, Scholz, semble faire un pas en avant et deux pas en arrière.

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6/P. Sanchez, un pari incertain

Pedro Sanchez, le président de l'Internationale Socialiste, se lance dans une opération périlleuse pour se maintenir au pouvoir : voter une loi d'amnistie pour les nationalistes-indépendantistes catalans contre le soutien de ces derniers au gouvernement socialiste. L'accord, rédigé dans le plus grand secret, fait la part belle à la lecture par les nationalistes des événements de Catalogne. Ce qui choque les plus disposés à gauche pour la Catalogne. Ensuite, une fois obtenu le vote permettant aux séditieux de retrouver la liberté et la pleine jouissance de leur citoyenneté, le Gouvernement sera entre les mains d'une poignée de parlementaires peu fiables pour les épreuves économiques et sociales qui attendent l'Espagne. Si l'on comprend l'argumentation de Pedro Sanchez : « ne pas le faire c'est accepter un gouvernement droite-extrême droite en Espagne ». Force est de constater que l'accord booste l'extrême-droite dans les sondages et dans la rue, où 170 000 personnes ont manifesté le 18 novembre. Car P. Sanchez s'était engagé lors de la campagne électorale à ne pas recourir à ce type d'accord. Le Gouvernement socialiste "Sanchez" va essuyer une critique constante qui va compliquer un peu plus sa difficile action au quotidien. Et à la fin de l'exercice, cela sera probablement le vote sanction. Il aurait été plus sage de constater l'impossible équation, de retourner devant le peuple. Il aurait été plus efficace de combattre l'alliance malheureuse droite/extrême-droite devant les électeurs. Elle gouverne déjà plusieurs régions. Pedro Sanchez n'a jamais eu froid aux yeux et a toujours su rebondir. On peut espérer une fois de plus. On peut aussi en douter.

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7/La France bientôt en guerre ? 

Ilham Aliev, le président-dictateur de l'Azerbaïdjan, vient de déclarer que la France se prépare à une guerre dans le Caucase en soutenant militairement l'Arménie. La France se substitue à la Russie qui a trahi l'Arménie, coupable, comme l'Ukraine, de se tourner vers l'Occident. L'Azerbaïdjan, qui blanchit le gaz et le pétrole russe, veut une continuité de son territoire pour faire passer des gazoducs, source de revenus colossaux. Pendant ce temps, Erdogan rêve d'un Turkménistan confédéré, reconstituant une partie de l'empire ottoman. Cela signifie que l'initiative française est salutaire pour les Arméniens. Mais on ne saurait trop conseiller d'européaniser la démarche, car il y a péril en la demeure.

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8/La pauvreté s’aggrave

Patrice Douret, le président des Restos du Cœur, vient de lancer un appel : "Il faut lancer un plan d'urgence alimentaire." Il constate une demande accrue et une explosion des charges. La situation est à ce point grave que le très discret président sort de sa réserve. Et comme une mauvaise nouvelle n'arrive jamais seule, le chômage vient de passer de 7,2 % à 7,9 %. Cela peut sembler infime, mais quand on sait comment la chasse aux radiations s'est installée dans les statistiques, on se dit que la situation des exclus et des précaires va gonfler les banques alimentaires.

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9/Au nom de la loi

De Cohn-Bendit à Bardella en passant par Granjeon, la gauche macroniste se mobilise contre la loi sur l'immigration entièrement revisitée par la droite sénatoriale. Cette loi n'est pas entièrement dénaturée, comme le sous-entendent les frondeurs macronistes, mais terriblement aggravée. Cette faille dans la famille du président est suffisamment importante pour que le PS s'y intéresse. Elle annonce l'affrontement à venir entre la droite macroniste (Philippe-Darmanin-Le Maire, divisée) et le marais de la gauche macroniste (tout autant divisée) lors des présidentielles. Et c'est François Bayrou, passablement énervé par son épisode judiciaire, qui va être décisif sur le texte de loi. Et peut-être pour la suite. Pendant ce temps, Marine Le Pen félicite la progression de l'extrême-droite en Europe. Un jour à Chega, le parti portugais qui a fait 7,1 % à la présidentielle, et aujourd'hui à 17 % dans les sondages, ou à son ami G. Wilders, elle annonce qu'elle ne votera pas cette loi LR, car elle maintient la régularisation des migrants dans les métiers en tension. Cette réforme, qui ne s'imposait pas, va être un boulet dans le jeu de quille parlementaire. Et il y a fort à parier qu'une en restera une debout : Marine Le Pen. Tout cela est pathétique !

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10/Vous avez dit COP 28 ?

La COP 28 s'ouvre dans quelques jours. Où ? À Dubaï ! C'est tout dire ! Personne n'en parle. C'est tout dire !

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