Mes meilleurs vœux pour vous et vos proches en 2024 !

676 ème jours de guerre en Europe 

1/2024, décennie des dérèglements du monde ; 2/2024, l'an 1 du chaos ; 3/2024, où vont les guerres ? ; 4/2024, le nationalisme, la religion de notre époque ; 5/2024, récession et précarité de masse ; 6/2024, victoire du combat climatique ; 7/2024, l'irrésistible ascension de l'extrême droite ; 8/2024, la recomposition à gauche ?

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1-    2024, la décennie des dérèglements du monde

Je vous avais souhaité le meilleur dans une année de tous les dangers l'année dernière. On m'a brocardé pour ce pessimisme. Pourtant, 2023 a ouvert la décennie des "dérèglements du Monde". Celle des guerres, des récessions économiques et sociales, des menaces climatiques, de la montée des nationalismes et de l'illibéralisme. Ce n'est pas faire œuvre d'un pessimisme militant que de le dire. La lucidité l'impose. Ce n'est pas verser dans le catastrophisme. C'est mesurer les conditions dans lesquelles le combat pour un nouveau progressisme se déploie. Ce n’est pas pour renoncer mais bien au contraire pour dire les raisons de ne pas renoncer.

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2-    2024, l'an 1 du chaos

Depuis la chute du mur de Berlin et la victoire US dans la guerre froide, le monde était dominé par l'hégémonisme américain. L'hyperpuissance américaine (H. Vedrine) devenait la forme suprême de la domination occidentale. Elle avait déjà régné un court laps de temps au lendemain de la Seconde Guerre mondiale jusqu'à l'installation d'un monde bipolaire équilibré par la terreur nucléaire entre l'empire américain et le bloc soviétique. L'effondrement de l'Union soviétique a ouvert le temps de l'hégémonisme américain et de ses guerres (Amérique latine, Serbie, Moyen-Orient). C'est ce système unipolaire qui s'est effondré dans la défaite américaine en Afghanistan. Il s'ensuit une ligne de force : la remise en cause de la domination du monde occidental. Et ce n'est pas les deux manques de ce "monde" à sa propre parole qui va le rétablir. À savoir le soutien à l'Ukraine chichement donné alors qu'il est claironné que l'Ukraine se bat pour nos valeurs. Et l'absence de condamnation des violences faites aux Palestiniens à Gaza. Personne ne peut ignorer ce qui a été fait aux Juifs d'Israël le 7 octobre 2023. Et personne ne peut ignorer ce qui est fait aux Palestiniens de Gaza depuis. Le "modèle occidental" remis économiquement en cause est contesté dans sa morale à géométrie variable. Ce n'est pas tout à fait nouveau, ce fut déjà le cas lors des guerres de décolonisation et du Vietnam dans les années 60. L'originalité du moment réside dans la concomitance entre une critique morale et une remise en cause du modèle économique. L'ordre ancien ne règne plus en maître mais il n'y en a pas encore de nouveau. Dans cet interstice, la situation géopolitique est apolaire et proche du chaos. Le Sud global conteste l'ancien monde sans pour autant constituer un nouveau monde global autour de la Chine. Malgré les coups de clairon de Xi Jinping à la récente conférence nationale à huis clos sur les affaires étrangères. Une première et un signe de l'intérêt des Chinois à peaufiner leur potentiel leadership au travers des nouvelles routes de la Soie. En attendant, les guerres font leur retour. Elles sont régionales à résonances mondiales. Ces guerres relancent la course aux armements qui militarise une partie de l'économie. Elle contient la stagflation mais sont sources de déficits budgétaires colossaux. Voilà pour la toile de fond de l'année 2024.

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3-    2024, où vont les guerres ?

ll est peu probable que la guerre de Russie à l'Ukraine se termine dans l'année si Poutine attend l'élection de D. Trump pour négocier son gain. Sur le terrain, les Ukrainiens résistent tant bien que mal dans le Donbass. La Russie y progresse à pas de tortue avec un coût humain considérable et des pertes d'avions et de bateaux dans une mer noire qu'elle ne contrôle plus totalement. L'Ukraine, en proie au doute, dépend totalement de l'aide de l'OTAN et tient bon avec courage. La guerre va donc durer avec ses morts de part et d’autre, ses contingences économiques, le nouveau totalitarisme de Poutine et les faux-semblants "occidentaux". C'est-à-dire la stratégie : "maintien du soutien pour résister, pas pour humilier la Russie". Elle n'offre, à cette étape, aucune perspective à l'Ukraine que de résister sans fin. Mais cette situation peut à tout moment déboucher sur une catastrophe. Car l'effondrement de l'un des deux belligérants entraînerait le monde au bord de l'abîme. Les Européens jouent la drôle de guerre. Ils donnent procuration aux États-Unis mais se refusent à concevoir l'affaissement de l'Ukraine ou de la Russie, mais tout autant le retrait de l'Amérique profonde, lassée de fournir ses milliards alors qu'elle en a besoin pour rebâtir ses infrastructures et son modèle. C'est là que se joue la victoire de Trump. Une majorité d'Américains veulent voir leur pays profiter des dividendes de la croissance US. Et le retour de l'isolationnisme américain porte D. Trump tout autant que la Révolution Conservatrice en 2024. La victoire possible de D. Trump peut créer avec la guerre en Ukraine et celle d'Israël contre le Hamas et son extension le trou noir pour l'économie mondiale aspirant le soleil de la croissance mondiale pour paraphraser J. Stiglitz. Verrons-nous pour autant la fin de l'opération militaire à Gaza dans l'année à venir à la suite de la barbarie terroriste du 7 octobre ? C'est possible en tout cas souhaitable vu l'épouvantable saignée dans la population palestinienne. Même si l'état-major de l'armée israélienne parle d'un an de combat dans une guerre à crédit menée sur fond américain. Tous les éléments s'accumulent, en revanche, pour l'extension régionale du conflit en Cisjordanie et au Liban au Yémen. B. Netanyahu ne l'exclut pas, le prépare, s'y prépare, le souhaite vu sa situation personnelle ? Mais l'Iran n'est pas en reste. Le pays maîtrise de plus en plus l'arme nucléaire. Un rapport américain déclare que l'Iran pourrait l'avoir en 15 jours. L'Iran est pour autant prudent. Le régime dictatorial des ayatollahs, affaibli et divisé, surveille le point de rupture entre Netanyahu et Biden. Ce dernier est piégé par un soutien inconditionnel pour peser sur Netanyahu qui ne l'écoute pas. Pendant que la gauche démocrate s'élève violemment contre la guerre d'Israël, menaçant sa réélection. Et pour couronner le tout, Netanyahu soutiendra Trump, pourtant incontrôlable. En outre, l'Iran attend l'isolement total d'Israël dû "aux massacres de Palestiniens" pour faire agir ses milices terroristes au Liban ou au Yémen et tenter un mouvement d'ampleur en Cisjordanie. L'assassinat du général Razi Moussavi, Gardien de la Révolution iranienne, à Damas, et le bombardement des bases pro-iraniennes en Irak ou l'élimination du numéro 2 du Hamas, Saleh al-Arouari, le négociateur des otages et de la réconciliation avec le Fatah ou avec le Hezbollah, s'apparentent à des frappes préventives contre cette perspective. Il est peu probable que dans ces conditions le plan de paix de l'Égypte soutenu par le Qatar voie le jour : le cessez-le-feu, la libération des otages par séquence de 15 jours, un gouvernement technocratique palestinien à Gaza et en Cisjordanie, préparant des élections libres. Cette initiative va se heurter au Hamas qui ne veut pas lâcher Gaza et retient toujours les otages israéliens. Et à Netanyahu qui reste flou sur l'objectif vis-à-vis des Gazaouis réfugiés au Sud. Les propos des ministres Bezahel Smotrich et I. Ben Guiz sur la relocalisation des Palestiniens de Gaza ne présagent rien de bon. Israël refuse la solution à deux États et les résolutions des Nations unies contre la colonisation en

Cisjordanie. Cette situation aura des conséquences en Europe. L'arrestation de terroristes en France qui s'apprêtaient à commettre un attentat avant Noël le démontre. Et paradoxalement, l'attentat à Téhéran par l'EI faisant 85 morts le confirme. Daesh a retrouvé des candidats aux Martyrs et des capacités opérationnelles. Nous allons vivre 2024 sur un volcan

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4-    2024, le nationalisme, la religion de notre époque

Nous vivons moins le choc des civilisations que le choc des nationalismes. Et le nationalisme est le cancer de l'Europe.

Le nationalisme, "religion" de notre époque, s'est substitué au progressisme (des années 60 jusqu'aux années 2000). Si ce progressisme a pris sa source dans les révolutions des années 1920, s'il a poursuivi sa route après la guerre et la Shoah dans la décolonisation des années 60, dont 68, s'il a atteint son apogée dans la guerre du Vietnam et la radicalisation de la jeunesse scolarisée dans les années 1970, il a sombré devant la vague néolibérale qu'il a en partie endossée. Il se décompose dans le moment wokiste et se montre à cette étape incapable de construire un sens dans la crise du libéralisme et la révolution de l'immatériel. L'écologie a raté le coche d'un nouveau progressisme, du fait de la théorie d'une décroissance la coupant des couches populaires. C'est donc le national-populisme qui s'est imposé et son corollaire, l'illibéralisme. Les années à venir seront marquées par la montée des deux en Europe et dans le monde. Le nationalisme a une apparence, le refus de l'immigration, mais sa réalité est la préférence nationale face aux maux du monde. Et l'illibéralisme est la rançon de l'impuissance des démocraties à obtenir des résultats. Enfin, pas pour tout le monde, car tout va bien pour une aristocratie mondiale qui accumule de la super richesse. Le néolibéralisme économique codifié par le consensus de Washington est fondamentalement en crise depuis celle des subprimes. La rente se substitue à l'économie d'hier et la révolution de l'immatériel absorbe les capitaux pour celle de demain, alors que pointe la demande colossale de capital pour financer la transition énergétique et climatique. Le mort saisit le vif avec une hyper richesse pour les uns et une précarité systémique pour les autres... Cette situation nourrit le national-populisme, le nationalisme d'exclusion. En Europe, cette tendance est parfaitement illustrée par la défaite des socialistes démocrates en Suède, en Finlande, au Danemark et en Italie. La percée de l'extrême droite est à l'œuvre en Hongrie, en Slovaquie, et la progression de celle-ci en Espagne, en Allemagne, en France. Seule la Pologne est un contre-exemple, même si le PIS est arrivé en tête aux élections. Elle a conduit la Grande-Bretagne à quitter l'Europe et le retour probable du parti travailliste s'opérera dans une conjoncture économique épouvantable. Le nationalisme au pouvoir partout ne peut que déboucher sur de nouvelles tensions, selon l'excellente formule de F. Mitterrand : "le nationalisme, c'est la guerre". Dans le même temps, on ne compte plus les régimes illibéraux sur la planète. La tendance pour 2024 est donc aux nationalismes et à l'illibéralisme. Il va falloir partir de là ! Et non d'une vision datée et portée par les populistes de gauche. Cette "gauche" rêve d'une offensive de grèves générales ou d'une insurrection populaire alors que le national-populisme est à nos portes et dans les têtes, faute d'avoir construit une alternative de gauche crédible. "Se tromper de temps en politique est plus grave qu’en grammaire", disait Léon Trotsky.

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5-    2024, récession et précarité de masse

La récession et le précariat de masse, au-delà des images pieuses des gouvernants, seront une réalité incontournable de l'année 2024. La moitié de la population mondiale vit avec 6,8 dollars par jour et une personne sur 4, soit 2 milliards, vit avec 3,6 dollars par jour. Spontanément, on se dit que c'est principalement la réalité du Sud global. Et bien non, 95,3 millions d'habitants de l'UE sont dans la pauvreté et l'exclusion sociale, et 60 % des Européens vivent avec moins que le salaire médian. En France même, il y a 5,3 millions de pauvres avec 50 % du niveau de vie médian. Et le chiffre monte à 9,3 millions avec 60 % du niveau médian. La particularité de la France réside dans le fait que 27 % des Français de moins de 18 ans, contre 25 % dans l'UE, sont dans cette situation. Et seulement 15 % des plus de 65 ans, alors qu'ils sont 20 % en Europe. Voilà la réalité de la "société précaire" inhérente à la crise du libéralisme. Depuis la crise des subprimes, nous sommes dans une sorte de "covid long" du capitalisme néolibéral. Il s'en suit une dépression rampante dont les dégâts sociaux sont plus ou moins contenus suivant les systèmes de protection sociale des États. En France, la croissance est faible, l'inflation conséquente et les déficits chroniques ; voilà l'équation de l'année à venir. Il est peu probable

que sans une relance coordonnée et différenciée en Europe, la France ne s'en tirera pas, malgré les cocoricos de l'exécutif. L'économie française a sauvé l'essentiel dans la crise du Covid. Et même si toutes les démocraties européennes ont fait peu ou prou la même chose, c'est à mettre à l'actif d'E. Macron. Mais parler d'un réarmement économique, comme le président l'a fait pour ses vœux, c'est pour le moins osé. Notre situation économique sera redoutable en 2024. La récession s'installe, le climat des affaires vient encore de perdre 1 pt. Le chômage repart à la hausse, on va vers les 8 %. L'inflation ne baisse pas et induit une pression sur les salaires à cause d'un niveau de vie dégradé. Et enfin, le PIB dégringole. Les libéraux, pourtant à l'origine de ce marasme, ont déjà leur plan : les 4 baisses. La baisse de la pression fiscale, la baisse de la dépense publique, la baisse du contrat de travail, la baisse des mesures à l'embauche et des licenciements avec bien sûr à nouveau la question des retraites. L'éditorial d'Alexis Brezet dans le Figaro du vendredi 29 décembre est, de ce point de vue, illustratif. Mais pour "aller de l'avant", comme il dit, il faut se débarrasser des contraintes et servitudes, comme par exemple les droits sociaux, les corps intermédiaires, le Conseil constitutionnel sur l'immigration ou l'Europe et la Cour européenne pour les droits. Et voilà, la boucle est bouclée. Le peuple ne peut plus vivre dans la précarité et les "décideurs économiques" veulent retrouver la rentabilité à deux chiffres. Il faut donc un ordre nouveau qui donne l'impression de protéger les uns et de libérer l'accumulation des autres. Toc ! Toc ! Toc ! Marine Le Pen va entrer en scène... sous les applaudissements.

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6-    2024, victoire du combat climatique

Une éclaircie majeure dans ce paysage sinistré : la prise en compte planétaire du défi climatique. La spectaculaire prise de distance, dans la récente COP 28 de Dubaï, de l'impact des énergies fossiles est, contre toute attente, LA bonne nouvelle pour l'humanité. En fait, il s'agit aussi de la prise en compte du relais de croissance et donc de profit que l'économie verte représente. On ne saurait blâmer cette prise de conscience intéressée. Cette conversion, à petits pas, ouvre un espoir et un champ d'une nouvelle croissance pour une nouvelle économie décarbonée et subventionnée par les États. Celle-ci devient même une arme idéologique contre la Chine et la plupart des pays membres des BRICS. Elle débouchera sur un protectionnisme écologique dans la guerre commerciale. Il n'en reste pas moins que nous sommes au début - et seulement au début - d'un tournant de l'humanité vers son plus important défi : l'avenir de la planète. L'année 2024 sera donc celle des guerres et du tournant écologique.

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7-    2024, l'irrésistible ascension de l'extrême droite

Emmanuel Macron écope chaque jour un peu plus pour éviter que l'eau du changement ne l'emporte. Inexorablement, la fin du quinquennat se rapproche et avec elle la deadline de sa décennie. Plus le temps passe, plus il devient ex, moins il pèse sur les événements et la France. Mais le président ne saurait l'admettre, alors il rêve de rebond, estimant que la page des législatives, des retraites, de la loi sur l'immigration est tournée voire n'a pas existé. Emmanuel Macron, c'est le Dorian Gray d'Oscar Wilde. Le portrait de ses vilenies dort à la cave pendant qu'il présente l'image de l'éternelle jeunesse que rien ne peut entamer. Jamais de temps mort, jamais de remords, telle est la devise de celui qui s'estime - et de très loin - le plus fort. Cette schizophrénie politique est fascinante. Mais les faits sont têtus. Les Français n'y croient plus. Et un de ses prédécesseurs, Nicolas Sarkozy, a d'ailleurs lancé fin août la présidentielle en jetant son dévolu sur Gérald Darmanin. Mais c'était un prétexte pour tourner en plein quinquennat la page Macron. Sarkozy a surtout réintégré dans le champ de vision de la droite classique Marine Le Pen, qui s'était déjà imposée par effraction idéologique puis électorale depuis longtemps. L'ancien président ne fait plus barrage mais passage. Il déclare qu'il n'aime pas la manière dont on traite la leader de l'extrême droite. Il y a là du coup de pied de l'âne par le choix des mots. D'abord, vis-à-vis de sa famille politique qui le boude, ensuite de la justice qui l'accule, et enfin du président Macron qui lui manque. Par ailleurs, pour l'ancien président, il vaut mieux adouber une victoire probable que se la voir imposer. Il y a là, pour lui, une possible recomposition, refondation de la droite - comme le souhaitait son ancien conseiller P. Buisson - en rompant avec la droite libérale. Le chaos de la victoire de la fille de Jean-Marie Le Pen relativiserait ses propres turpitudes et marquerait la décennie Macron au fer rouge. Lui qui n'a pas su ou voulu arrêter le bras de la justice à l'encontre d'un de ses prédécesseurs. Toujours est-il que le paysage est ainsi campé. La fin du macronisme et la vague annoncée de la victoire de l'extrême droite. Cela fait maintenant quelques années que je la pronostique et la combats. Elle semble irrésistible même si en politique les victoires annoncées sont rarement exaucées. Mais l'année 2024 devrait être l'acte 1 de la fin du macronisme. Elle sera plus ou moins accélérée par le résultat des Européennes et du RN. À cette étape, ni Les Républicains qui comptent pour du beurre, ni la gauche qui est un leurre ne pèsent sur les événements. La gauche est d'ailleurs réduite à une compétition pour savoir qui sera le champion du petit bain de l'élection européenne. Celle-ci est pour l'instant acquise à Glucksman. À moins que Jean-Luc Mélenchon, devant l'embellie du champion du "boboland" soutenu tout à la fois par les crypto-nupes fauristes, les sociaux-démocrates anti-nupes, et même par des macronistes de la société civile, conduise le leader maximo de la France insoumise à tenter de modifier la donne annoncée. Mais il n'y aura rien de décisif d'ici les Européennes qui seront matricentantes pour la France. Mais surtout, prégnantes pour l'Europe qui va être bousculée par la première grande vague nationaliste continentale depuis sa fondation.

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8-    2024, la recomposition à gauche ?

L'année 2024 sera-t-elle celle du renouveau de la gauche ? Avec le laboratoire de la social-démocratie, nous posons la première pierre du renouveau doctrinal le 15 janvier. Quant au plan électoral, la sécession dans la macronie à l'occasion de la loi sur l'immigration a réintégré dans le champ de vision d'une gauche nupéisée un électorat de gauche disponible pour une nouvelle donne. Soit une orientation crypto-nupes, c'est-à-dire le programme de celle-ci sans Mélenchon et les sociaux-démocrates, s'impose au PS. Soit un renouveau doctrinal, stratégique et de leadership porté par l'union de tous les réformistes s'impose. Ce n'est pas mince comme enjeu à la veille des municipales, mais surtout de la future présidentielle. C'est la distinction entre une stratégie qui veut témoigner dans le confort de la posture radicale et la stratégie qui veut l'emporter, car la victoire de Marine Le Pen n'est pas une option pour relever les défis de la nation. Nous en reparlerons

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A dimanche prochain !

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Le Programme Fondamental 

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