Michael Delafosse, maire de Montpellier 

"Aujourd'hui, la force en dynamique, c'est la force qui incarne cette tension autoritaire. Quand on parle à l'intelligence des gens, l'intelligence répond. Une gauche très extrême qui s'était fourvoyée sur des sujets, on a dit non !

Et cette clarté là a été très appréciée des électeurs. Moi je suis un maire qui est garant de l'ordre public. Et la question de la laïcité, il faut l'aborder. Il faut l'aborder en affirmant le principe de laïcité. Mais il faut l'aborder avec la notion de République sociale. 

Et la façon dont on fait campagne dit la façon dont on exerce les responsabilités. Et quand des gens viennent voter, il ne faut pas les décevoir. Comme on dit en Rugby, il faut savoir transformer l'essai, vite pour créer ensuite les conditions de la légitimité de l'action."

Karim Bouamrane, maire de Saint-Ouen

"La colonne vertébrale c'était la bienveillance, la fraternité, la compétence, le travail. On a l'impression qu'il y a un écart terrible entre la cité dans laquelle je vis et les nouveaux lofts qui viennent de se créer. Là il y a un problème ! 

Je pense qu'en partant des territoires, on peut avoir un projet global, national et voire européen.

On était la seule liste, à faire le grand écart entre les catégories socioprofessionnelles supérieures et les classes populaires issues des quartiers. On était les seuls.

Au bout d'un moment, prendre conscience de notre force, de notre histoire, de ce qu'on incarne. Et avec ça, je pense qu'on peut préparer la suite pour toute une génération de la gauche."

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