IL FAUT traiter l'urgence puis s'attaquer à ce qui est important.
L'urgence est politique : le gouvernement doit être changé, les mesures reportées, les manifestations encadrées.
Ce gouvernement n'a plus l'autorité pour rétablir la paix civile et ouvrir le dialogue.
Seul un nouveau gouvernement peut engager le débat devant le parlement, recevoir les partenaires sociaux et dialoguer avec les représentants des gilets jaunes.
Sans retrait ou moratoire, aucune chance de désamorcer la crise.
Les manifestations..., si elles sont autorisées, ne seront qu’un appel à la violence et au pillage vu la jonction entre les gilets jaunes et les radicalités.
Elles ne peuvent être suspendues que s'il y a une nouvelle donne. Mais la voie du tout sécuritaire n'est pas praticable.
La crise sera dénouée par la politique, seulement par la politique.
Il faut une initiative politique, faire de la politique. Puis, il faudra s'attaquer à ce qui est important :
- la politique économique et le pouvoir d’achat ;
- le régime et la fin du jacobinisme ;
- la politique écologique, la transition par l'impôt ou par la production.