Jean-Christophe Cambadelis, Laurent Joffrin et Michel Destot, co-Présidents du Lab de la social-démocratie demandent au Gouvernement d’assurer sans délai le retour au calme et à la dignité.

Le crime abominable qui a été commis doit être condamné avec la plus grande fermeté. La justice doit faire son travail avec force.

Mais les parents de la petite Lola, victime de cette horreur, ont demandé à être respectés et que cessent toutes les récupérations politiques.

Malgré cela, des milices d’extrême droite se sont formées pour procéder à des manifestations violentes et honteuses. Des slogans abjects, « immigré assassin », « migrants assassins » ont été scandés à plusieurs endroits dans le pays et sur les réseaux sociaux.

Le Lab de la social-démocratie s’étonne que le ministre de l’intérieur fasse preuve de laxisme à l’endroit de ces groupes fascisants.

L’article L. 212-1 du code de la sécurité intérieure permet la dissolution de ces organisations et milices, par décret en Conseil des ministres. L’utilisation de cette disposition, issue d’une loi de 1936 pour permettre de lutter contre les ligues fascisantes et les milices privées, est impérative pour retrouver le calme nécessaire au respect de la douleur et de la peine de la famille.