4. ECOLOGISER LA PLANETE

Avec la COP 21, la France a gagné une légitimité dans ce combat essentiel pour l’humanité. Même si elle peine à être à la hauteur de ses engagements.

Il faut maintenant négocier un véritable « contrat naturel » avec notre planète pour y faire vivre près de 10 milliards d’humains.

C’est le moment de mettre en oeuvre notre nouvelle stratégie d’influence. Constituer un bloc des Nations pour le climat avec les pays scandinaves, la Nouvelle-Zélande et les petits Etats insulaires et convaincre l’Allemagne d’investir dans la transition écologique.

Nous devons aussi nous attaquer aux plus grands pollueurs que sont les États-Unis et la Chine. Le combat mené pour la préservation de la forêt Amazonienne contre Bolsonaro est un bon exemple. La décision d’exploiter la mine d’or en Guyane en est le contre-exemple.

Ce contrat naturel doit s’appuyer sur une institution. D’abord, un conseil de sécurité écologique européen, puis une véritable ORGANISATION MONDIALE DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DÉVELOPPEMENT DURABLE.

Il s’agirait d’un véritable plan pour la planète. Il faudra définir les droits défendus tels que le droit à respirer un air pur, le droit à la terre menacée par la montée des eaux ou polluée par les déchets humains ou industriels, le droit à l’eau qui va devenir un enjeu stratégique dans le siècle qui s’avance. Il faudra définir des moyens, des réparations et des sanctions.

Le premier projet serait une mobilisation mondiale pour la dépollution des Océans.
La France, deuxième puissance maritime, pourrait, pour lancer la dynamique, organiser UN SOMMET MONDIAL DE L’EAU ET DES OCÉANS.

Dans cette voie, l’Europe pourrait appuyer ces efforts par des mesures simples comme, l’exclusion des dépenses publiques d’investissement en faveur de la transition énergétique, de la protection de la biodiversité, de la lutte contre le changement climatique, des calculs du déficit de la dette. De même, la mise en place d’une taxe carbone aux frontières extérieures permettrait UNE MONDIALISATION VERTE.