Les Français ont déjà répondu : à 63 %, ils ne sont pas convaincus. Le constat était pourtant lucide, mais le fait de cocher toutes les cases, avec beaucoup de flous, sans nouveau dessein pour le pays, n’a pas convaincu (...).

Nous vivons une crise politique majeure. L’hostilité vis-à-vis du président de la République est totale ; en tout cas, très largement majoritaire, et il n’y a pas d’alternative. Le pays s’enfonce lentement dans cette crise, avec des explosions de plus en plus violentes (...).

Le discours apparaît comme dilatoire, comme un gigantesque coup de pied à suivre. Emmanuel Macron a touché à tout, renvoyant tout à plus tard (...). 

Il y a un débat dans le gouvernement, entre ceux qui refusent de toucher aux déficits et ceux qui voulaient un coup de pouce social (...).

Je ne crois pas aux baisses d’impôts annoncées, si on en reste dans le cadre budgétaire actuel (...). 

Le pays a besoin de dépenses sociales et d’investissements. Et il faut regarder la vérité en face ; c’est incompatible avec les 3 % de déficit. Il faut choisir ; 0,5% de déficit en plus ou l’effondrement du pays ?.

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