Il s’est lancé dans un « tour de France de la gauche municipale » qui le conduit ce jeudi dans le bassin minier. À Hénin-Beaumont, déjà conquis par le RN, puis à Liévin et Lens, deux villes où les résultats des Européennes ont déclenché l’état d’urgence pour les socialistes encore en place.
Deux ans après avoir laissé les rênes du Parti socialiste à Olivier Faure, l’ancien premier secrétaire reprend du service !
Il s’est lancé dans un « tour de France de la gauche municipale » qui le conduit ce jeudi dans le bassin minier. À Hénin-Beaumont, déjà conquis par le RN, puis à Liévin et Lens, deux villes où les résultats des Européennes ont déclenché l’état d’urgence pour les socialistes encore en place. Jean-Christophe Cambadélis vient pour « écouter et comprendre ce que la gauche municipale réussit sur le pan local et pourquoi cela ne se traduit plus sur le plan national ». Si l’ancien patron du PS ne fait pas des élections européennes la « matrice » des prochaines municipales, la montée continue du RN l’inquiète.
Sans tirer sur son successeur qui a « stoppé l’hémorragie mais pas réussi à ce stade à enclencher le renouveau », il se met en campagne pour ce renouveau : « Il y a une urgence et j’appelle tous ceux que je rencontre à refonder la gauche en s’appuyant sur les municipalités, en créant un véritable courant social et écologiste ». Et aux écologistes qui ont le vent en poupe, il rappelle que « Jean-Luc Mélenchon a déjà fait l’erreur de penser que la gauche se reconstituerait autour de lui ». Il l’affirme : « Les écologistes sont condamnés à s’entendre avec le reste de la gauche et inversement ».
Jean-Christophe Cambadélis qui a été un des acteurs de la gauche plurielle, époque Lionel Jospin, relancerait volontiers la marque mais « comme on ne fait pas deux fois la même chose », il appelle désormais à inventer la « social-écologie » en s’appuyant sur la « gauche municipale ». En étant prêt à jouer un rôle cela va sans dire !