Je dois vous faire une confidence : dès le mois d’octobre, en marge d’une émission de LCI, j’ai débattu avec Christophe Chalençon.

L’échange fut courtois mais disons virile. Déjà, il me tenait les propos que nous venons d’entendre, sur l’oligarchie à renverser par tous les moyens, à la disposition du peuple (...). Il y a dans les propos une dimension tartarin (...). Mais pas seulement ; une partie, non majoritaire certes, des gilets jaunes se radicalisent dans la violence (...). La violence s’est aussi exprimée clairement sur le plateau de LCI lors du débat entre 10 français et le premier ministre. Elle n’est pas simplement dû à la sauvagerie du langage. Elle est l’expression d’une coupure, d’une fracture sociale (...). Même minoritaire, et de plus en plus, il n’y a pas de raisons que le mouvement s’arrête car c’est l’effet pervers du grand débat. On attend son résultat. Donc le mouvement, même très faible et plus radical, va attendre le 15 avril espérant des réponses ou une remobilisation (...).

La déclaration d’Alain Juppé est à la fois poignante dans son "au revoir à Bordeaux", mais, c’est aussi une démission face à la dureté du monde politique actuel ; une démission ! Mais quel message ! (...). Un ancien premier ministre nous dit ; i) on ne peut plus faire face ; ii) il n’y a plus rien à faire. Mais non ! il y a « à faire » ! Je préfère ce que fait le PS en appelant à manifester contre l’antisémitisme ce mardi (...). Non Roselyne Bachelot ! moi, je m’interroge : ne faut-il pas revenir en politique ? Allons-nous laisser ce monde à nos enfants ? Je n’accepte pas ce discours désabusé ; il faut se battre (...).

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