Nous sommes dans un moment intermédiaire. Le président de la République a manifesté sa volonté pour que le mouvement s’arrête ; il a réaffirmé la nécessité de l’ordre républicain ; il a indiqué qu’il serait intraitable sur le sujet. Dans le même temps, Éric Drouet a voulu une action spectaculaire pour choquer l’opinion. Les deux ont eu gain de cause.
Vidéo de l'émission "l'Heure de Bachelot" sur LCI
Nous en sommes là (...) ; Dans l’attente de voir ce que donneraient les manifestations en régions et la lettre du président de la République (...). C’est cette lettre de cadrage qui a provoqué des interrogations sur la nature du débat national qui risque de s’enflammer (...).
Ce mouvement est sans leader et défavorable à la démocratie représentative qu'il identifie aux partis politiques qui, à leur sens, ne les représentent pas (...). C’est une nouvelle forme de mouvement social où le vecteur n’est pas le leader mais la plateforme Facebook qui a permis la constitution d’un mouvement qui s’autogère (...) ; ils sont là mobilisables (...).
On a tort de les sortir des ronds-points ; cela va les obliger à disséminer leurs actions coup de poing (...).