Le replay de l'émission du 16 juin :

Municipales : "Benjamin Grieaux‏ne se prend pas pour la moitié d’une cacahuète. Si son leadership ne va pas de soi dans son parti, il n’ira pas de soi à Paris".

Gilets Jaunes : "il est temps que la violence prenne fin ; plus le mouvement se réduit, plus il est violent. Il faut passer à autre chose"

Ecologie : "le discours d'Edouard Philippe est un aveu cruel. Si on dit “il faut accélérer”, c’est qu’on a rien fait. Ce qui avait conduit à la démission de Nicolas Hulot."

Gouvernement : "quand les Gilets Jaunes sont dans la rue, ce gouvernement lâche 10 milliards d’euros. Quand les écologistes font 13%, il décide d’agir sur la question écologique. C’est un gouvernement qui répond à la pression de la situation, ce n’est pas un gouvernement qui anticipe".

"Parmi les électeurs, y compris de gauche, la détestation entretenue d'Emmanuel Macron est supérieure à celle de Marine Le Pen. Je pense que la gauche a entre ses mains le destin de la France. A partir du moment où vous avez un Emmanuel Macron rejeté par une majorité des Français et une droite décomposée, le seul “camp” qui est en capacité d’offrir une alternative globale, c’est la gauche social écologique".

"Le gouvernement agite la question de la PMA ou des quotas moins pour répondre à des problèmes réels que pour continuer à décomposer la droite et imposer sa deuxième droite, à droite".

"La gauche n’a pas besoin d’un recours mais d un cours nouveau. Si Bernard Cazeneuve revient pour refonder la gauche autour de la social-écologie, j’en suis. Si il s’agit de préempter la prochaine présidentielle à gauche, c’est sans moi." "Le débat des présidentiables à fait trop de mal à l’ensemble de la gauche. La question posée à l’ensemble de la gauche, c’est de la refonder par le bas cad par les collectivités locales et dans le fond cad avec un nouveau projet".

Mon tour de France : "il faut rassembler les hommes et les femmes qui dirigent les collectivités locales puis ouvrir la perspective d’un congrès constituant, une fédération de l’ensemble des gauches et des écologistes. Je m’attèle à ce travail difficile de remaillage et de reconstruction d’une alternative politique"