Jean-Christophe Cambadélis était l’invité de franceinfo alors que le parti a fêté ce samedi les 50 ans de son congrès fondateur et que la gauche se présente particulièrement divisée aux élections européennes du 26 mai.

"Un paysage politique fractionné" 

"Aujourd'hui, dans une situation où il y a 33 listes aux européennes, quand vous n'êtes qu'un parti de synthèse, vous n'arrivez pas à être attractif", a poursuivi l'ancien député. Selon lui, Il lui faut à la fois prendre en compte la nouvelle donne politique. "Le 'nouveau monde' que nous sommes en train de vivre, il faut lui donner des réponses socialistes et en même temps il faut une stratégie électorale pour exister dans un paysage fractionné."

Cependant, Jean-Christophe Cambadélis estime que le PS n'est pas un parti marginal. "Il ne faut pas exagérer", réagit-il. "Le PS est le 2e parti au Sénat, le 1er parti de gauche à l’Assemblée nationale, pas le plus tonitruant mais le deuxième parti en nombre de parlementaires. Il a aussi 332 maires de villes de plus de 10 à 15 000 habitants donc une représentativité dans les profondeurs du pays". Cependant, l'ancien Premier secrétaire reconnait que le PS "ne joue plus le rôle principal qui était le sien dans la période précédente. Il faut inventer une nouvelle formule. Le PS jouera un rôle parce que je ne pense pas que la gauche puisse se recomposer sans ou contre lui mais le PS". 

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